Le 20 juillet 2011,

Après 5 ans d’attente le suspense est à son comble dans la salle, les Strokes sont de retour avec le très controversé Angles. Il pleut devant les portes du Zénith et la pression monte quand les portes s’ouvrent enfin. Les gens courent s’agglutiner au premier rang, la bataille va être rude. La première partie est une vraie surprise car je m’attendais au pire mais pas au meilleur ! The Cribs, un groupe british qui connaît déjà un grand succès depuis quelques années Outre-Manche, nous dévoile un jeu puissant et très agréable. Bon j’avoue que je les suivais depuis très longtemps (sans jamais les avoir vu !) et que je ne savais pas qu’ils jouaient ce soir là donc vous ne serez pas étonnés si je vous dis que ce groupe est génial ! Après un temps d’attente monstrueux les Strokes arrivent enfin sur scène ! Julian Casablancas porte des Rayban, Nick Valensi a les cheveux longs, Albert les a courts et Nikolaï et Fab restent planqués. Les voilà en chair et en os. La foule les acclame. Le groupe attaque méchamment avec New York City Cops, la fosse s’agite et les premiers « blessés » sont évacués. Il enchaîne avec des titres des anciens albums Alone, Together et l’énorme (et violent) Reptilia. Le quintet se décide enfin à nous délivré un titre du dernier album, Machu Picchu, un des meilleurs titres du si peu réussi opus. Albert et Julian semblent impressionnés par la foule en délire. Albert ne manquera pas d’ailleurs d’imiter le cri des groupies du premier rang en souriant. Suivent The Modern Age et le cultissime Is This It. La foule commence à se calmer, le groupe poursuit avec le premier single de leur dernier album, Under Cover Of Darkness, On apprécie le solo de Nick Valensi et le public qui le connaît déjà par coeur chantant même sur les riffs de guitare ! Puis le groupe continue d’alterner d’anciens tubes, comme Someday, Last Nite (chansons cultes grandement attendues) ou encore l’incroyable Juicebox, avec de nouveaux titres tels que You’re So Right et Gratisfaction.  Pour le rappel les Strokes nous offrent trois titres. Le concert est à son apogée et prend fin dans une ambiance délirante avec le titre Take It Or Leave It. On remarque toutefois que le groupe a délaissé le dernier opus, raté et enregistré de façon chaotique pour faire plaisir à son public en jouant d’anciens tubes. Un concert pas du tout intimiste comme on pouvait s’y attendre avec le Zénith (en plus du son pourri) nous laisse un avis mitigé sur cette prestation tout de même magique, qui marque le grand retour des Strokes, qui ont déjà 10 ans ! Espérons qu’ils ne finissent pas comme les Rolling Stones, dans des stades.

Setlist :

New York City Cops
Alone, Together
Reptilia
Machu Picchu
The Modern Age
Is This It
Under Cover Of Darkness
What Ever Happened ?
Life Is Simple In The Moonlight
Someday
You Only Live Once
You’re So Right
Under Control
Gratisfaction
Juicebox
Last Nite

Automatic Stop
Hard to Explain
Take It or Leave It

Et en cadeau, le clip du deuxième single, Taken For A Fool :

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