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Le 16 avril 2011,

Le concert de Carl Barât (ex-Libertines et ex-Dirty Pretty Things) qui a du être reporté au mois d’avril est passé quelque peu inaperçu, excepté pour les quelques connaisseurs. C’est dans un Trianon à peine rempli que s’est produit le musicien, en compagnie de cinq autres musiciens dont son frère Olie Barât (guitare) et sa belle-soeur Amy Langley (violoncelle). Les festivités ont débuté avec deux premières parties: The Tatianas (qui avaient déjà fait la première partie des Dirty Pretty Things) que Carl Barât semble apprécier ainsi que le génialissime Kieran Leonard (Band Of Horses) à la folk acoustique très agréable. Les musiciens de Carl Barât arrivent sur scène aux alentours de 21h, puis l’artiste débarque sous les acclamations du public. Le début du concert est plutôt mou, Carl Barât démarre avec des titres de son album solo comme The Magus ou Run With The Boys, l’accueil est froid mais courtois on se demande si le public n’est pas là pour l’entendre reprendre des titres des Libertines. C’est donc sans surprise que la foule s’agite quand l’ex-Libertines entame des titres déjà cultes tels que The Man Who Would Be King ou Up The Bracket et cette agitation est plutôt compréhensible étant donné qu’il reprend très rarement ces chansons. Sa prestation sera ponctuée de nombreuses interactions avec le public (en français souvent). Finalement le concert sera une sorte de « Best Of » composer d’un mélange des titres des Libertines, des DPT et de son album solo avec toutefois des moments de pur bonheur, comme l’interprétation de The Ballad Of Grimaldi (présentée en français s’il vous plaît) ou encore celle de titres qu’on n’avait pas entendu en live depuis un certain temps comme What a Waster, Don’t Look Back Into The Sun et Up The Bracket. Vous l’aurez compris la nostalgie régnait sur le public ce soir là.

Un set plutôt libertin:

The Magus
Run With The Boys
The Man Who Would Be King
Carve My Name
She’s Something
Up The Bracket
Deadwood
The Fall
Je Regrette, Je Regrette
What Have I Done
Death Fires Burn At Night
Death On The Stairs
Bang Bang You’re Dead
————- 
The Ballad of Grimaldi
So Long, My Lover
This Is Where The Truth Begins
Sing For My Supper (cover)
France
So Long, My Lover
What a Waster
Time For Heroes
Don’t Look Back Into The Sun


Carl Barât, chanteur et guitariste, ancien membre des Libertines Didz Hammond, bassiste, ancien membre de The Cooper Temple Clause Anthony Rossomando, guitariste, ancien membre de Damn Personals Gary Powell, batteur, ancien membre des Libertines.

Le 3 avril 2006

Difficile de trouver les mots pour évoquer mon premier vrai concert. Mais quelle joie de me dire que c’était eux: Les Dirty Pretty Things (groupe aujourd’hui séparé.)

La première partie arrive: la fille chante bien, le bassiste est mignon. Quant au batteur et ses lunettes étranges il paraît réellement excité à taper de comme ça sur sa batterie! Je découvre les dégaines rock’n’roll, les membres sont tous ultra maigres dans des jeans slims. Leur nom Rodeo Massacre. Vraiment sympa comme première partie mais comme souvent on s’impatiente de voir le groupe pour lequel on a dépenser vingt euros. Finalement leur perfomance se termine. Trente minutes passent, les roadies envahissent la scène. Le trabendo est une salle vraiment petite et c’est pour ça que je l’aime, l’ambiance est tamisée, on prend nos aises, un peu trop. Le band débarque sans prévenir. Pas le temps de dire « ouf » je me retrouve projetée contre la barrière et là je me dis que je sortirai jamais vivante de ce premier concert français, écrasée par les groupies. Puis bizarrement on s’y fait, quelle chance d’être devant n’est-ce pas? “Deadwood” impose l’ambiance de ce concert, ce sera explosif. Les titres s’enchaînent: « If You Love A Woman » puis « Gentry Cove » entre deux slams le groupe continue avec « Blood Thirsty Bastards« . Un type réussira à monter sur la scène pour serrer Carl Barât dans ses bras. Les DPT continuent à mettre le feu avec le violent « You Fucking Love It » qui marque un virage dans la musique que les fans des Libertines avaient pour habitude d’entendre. « Gin & Milk » et « Wondering » sont joués avec passion et rage et c’est plutôt efficace. La performance est toutefois marquée par l’incontournable « Death On The Stairs » titre du premier album des Libertines (“Up The Bracket”). Quand l’intro de « Bang Bang You’re Dead » résonne le folie remplace la nostalgie, la foule reconnaît le single et le montre, des bières volent dans tous les sens, ceux qui ne slament pas se prennent des coups de pompes dans la tronche, il faut choisir son camp. Puis le groupe quitte la salle pour revenir illico, c’est un Carl Barât torse nu qui entame « France » magnifiquement interprétée et particulièrement émouvante pour ce concert parisien. Finalement le concert se termine par un “I Get Along” bien mouvementé, le public ne manque pas d’hurler “Fuck’em!”en coeur. Le concert est terminé Carl s’offre un bain de foule, Gary lance ses baguettes et son t-shirt. Le public peut respirer à nouveau et compter ses bleus.

Set:

Deadwood
Doctors & Dealers
If You Love A Woman
Wondering
Gentry Cove
Bloodthirsty Bastards
You Fucking Love It
Death On The Stairs
Gin & Milk
The Enemy
Last Of The Small Town Playboys
Bang Bang You’re Dead

France
I Get Along